Johanna Martzy

THE UNRELEASED & RARE RECORDINGS

JOHANNA MARTZY - THE UNRELEASED & RARE RECORDINGS - DOUBLE VINYLE
JOHANNA MARTZY - THE UNRELEASED & RARE RECORDINGS - DOUBLE VINYLE
JOHANNA MARTZY - THE UNRELEASED & RARE RECORDINGS - DOUBLE VINYLE
JOHANNA MARTZY - THE UNRELEASED & RARE RECORDINGS - DOUBLE VINYLE

Johanna Martzy - le scintillement du Météore

« Dieu t’a tout donné, tu dois compter parmi les dix plus grands violonistes de ton époque ». C’est ainsi que parlait Jenő Hubay, le professeur Johanna Martzy à l’Académie Liszt de Budapest. Elle avait 13 ans. Comment se douter alors que son destin sera celui d’une comète traversant une succession ininterrompue de lumières et d’ombres ? Tout va très vite. En 1943, à Budapest, sous la direction du grand Willem Mengelberg, elle apparait pour la première fois dans le concerto de Tchaïkovski. Mais l’arrivée des Nazis dans une Hongrie encore protégée arrête cet élan : la jeune juive et son mari sont envoyés dans un camp autrichien jusqu’au terme de la guerre. Se souvient-elle alors de la prédiction de son professeur ? Elle reprend son violon et, en octobre 1947, remporte le premier prix du concours de Genève. Le succès est à portée d’archet. Amsterdam en 1949, Londres en 1953, New York en 1957 puis en 1958 sous la direction du jeune Leonard Bernstein. Les déboires cependant se multiplient : elle affronte une cabale permanente concernant des affinités politiques soi-disant douteuses avec le régent Mikklos Horthy dans la Hongrie de la seconde guerre mondiale. A Édimbourg, en 1959, l’Orchestre Philharmonique tchèque refuse de se produire avec elle. Par ailleurs elle enregistre peu, conséquence de démêlés orageux avec les maisons de disques. Les critiques musicaux non plus ne l’épargnent pas : certains trouvent son talent « trompeur » ! Sa carrière devient chaotique, alternant ovations et ignorance. Au milieu de cette tourmente, la fière Johanna ne cède à aucun compromis. Rester authentique, voilà sa ligne ! Elle n’y dérogera jamais.

The Lost Recordings a eu la chance de pouvoir ressusciter à Berlin et Amsterdam des d’enregistrements studio ou concert inédits entre 1955 et 1965, qui témoignent du talent exceptionnel de Johanna Martzy. Étant donné l’ancienneté de ces documents, des efforts de restauration significatifs ont du être déployés pour faire revivre la profondeur et l’éclat du jeu de cette comète de l’espace musical.

En 1955, dans la chapelle Jesus- Christus de Berlin, elle enregistre, avec au piano Jean Antonietti, la sonate pour violon et basse continue de Haendel ainsi que la sonate en si bémol majeur de Mozart. Des tempi rigoureux, dépourvus du maniérisme si fréquent à cette époque, font écho à la recherche des sonorités musicales les plus colorées. Ainsi, chaque phrase devient un monde riche par lui-même. Le 25 novembre 1961, elle est au Concertgebouw d’Amsterdam. Willem van Otterloo dirige le Radio Filharmonish Orkest. Johanna a souvent été éreintée pour l’interprétation de ce concerto qu’elle affectionnait particulièrement. Le présent document montre combien ces critiques étaient infondées. Elle fait preuve d’une capacité à rejeter tout faux semblant et à habiter une œuvre de l’intérieur, aussi intransigeante soit elle. Son jeu est limpide, en harmonie lumineuse avec un orchestre qu’à plusieurs moments elle sait entrainer vers des sommets musicaux. Émotion parfaite.

On a souvent cru que Johanna n’osait pas aborder les œuvres des musiciens du XXème siècle. A contrario, elle montre ici avec quelle vivacité et quel sens du rythme elle rend hommage à Ravel dans une vision à la fois dynamique et intimiste de sa sonate pour violon, enregistrée en studio à Hilversum en janvier 1965, toujours en compagnie du pianiste Jean Antonietti.

1965 marquera le début de son éclipse. Elle préférera quitter progressivement la scène, trouver refuge en Suisse où elle décédera, presque ignorée, en 1979, à l’âge de 55 ans. Extrême injustice. Le grand Glenn Gould voyait pourtant en elle, une artiste qui lui avait toujours semblé être la plus sous-estimée des grands violonistes de son époque. Une erreur aujourd’hui réparée.

Record 1

  • Händel: Sonata for violin and basso continuo in F major, HMV 370*
  • Adagio
  • Allegro
  • Largo
  • Allegro
  • Mozart: Violin Sonata in B-flat major, KV 454*
  • Largo - Allegro
  • Andante
  • Allegretto

  • RECORD 2

  • Mozart: Violin Concerto, No. 3 in G major, K. 216**
  • Allegro
  • Adagio
  • Rondeau: Allegro
  • Ravel: Violin Sonata in G major, No. 2, M. 77***
  • Allegro
  • Blues
  • Perpetuum Mobile


    • Johanna Martzy, violin
    • Jean Antonietti, piano
    • Willem von Otterloo, conductor
    • Radio Filharmonisch Orkest

    *Enregistré à l'Eglise Jesus-Christus Kirche, Berlin, 14.XI.1955
    MONO ℗ 1955 RBB
    Jean Antonietti, piano

    **Enregistré au Concertgebouw, Amsterdam, 25.XI.1961
    MONO ℗ 1961 VARA
    Willem van Otterloo, conductor & the Radio Filharmonisch Orkest

    *** Enregistré au studio VARA, Hilversum, Netherland, 27.I.1965
    MONO ℗ 1965 VARA
    Jean Antonietti, piano

    Remasterisé par © 2023 THE LOST RECORDINGS à partir des bandes analogiques originales
    Gravure 33 tours sur laques: Kevin Gray
    Double album vinyle 180g
    Galvanisation: United-Kingdom
    1ère édition, numérotée à la main: 2000 copies
    Nouveau Tip-on gatefold imprimé en Italie
    Pressé par Marciac Workshop Pressings, France



    *Une carte de téléchargement de l'album en 16-bit est incluse avec le vinyle.


    DOUBLE VINYLE | 68€

    Johanna Martzy - le scintillement du Météore

    « Dieu t’a tout donné, tu dois compter parmi les dix plus grands violonistes de ton époque ». C’est ainsi que parlait Jenő Hubay, le professeur Johanna Martzy à l’Académie Liszt de Budapest. Elle avait 13 ans. Comment se douter alors que son destin sera celui d’une comète traversant une succession ininterrompue de lumières et d’ombres ? Tout va très vite. En 1943, à Budapest, sous la direction du grand Willem Mengelberg, elle apparait pour la première fois dans le concerto de Tchaïkovski. Mais l’arrivée des Nazis dans une Hongrie encore protégée arrête cet élan : la jeune juive et son mari sont envoyés dans un camp autrichien jusqu’au terme de la guerre. Se souvient-elle alors de la prédiction de son professeur ? Elle reprend son violon et, en octobre 1947, remporte le premier prix du concours de Genève. Le succès est à portée d’archet. Amsterdam en 1949, Londres en 1953, New York en 1957 puis en 1958 sous la direction du jeune Leonard Bernstein. Les déboires cependant se multiplient : elle affronte une cabale permanente concernant des affinités politiques soi-disant douteuses avec le régent Mikklos Horthy dans la Hongrie de la seconde guerre mondiale. A Édimbourg, en 1959, l’Orchestre Philharmonique tchèque refuse de se produire avec elle. Par ailleurs elle enregistre peu, conséquence de démêlés orageux avec les maisons de disques. Les critiques musicaux non plus ne l’épargnent pas : certains trouvent son talent « trompeur » ! Sa carrière devient chaotique, alternant ovations et ignorance. Au milieu de cette tourmente, la fière Johanna ne cède à aucun compromis. Rester authentique, voilà sa ligne ! Elle n’y dérogera jamais.

    The Lost Recordings a eu la chance de pouvoir ressusciter à Berlin et Amsterdam des d’enregistrements studio ou concert inédits entre 1955 et 1965, qui témoignent du talent exceptionnel de Johanna Martzy. Étant donné l’ancienneté de ces documents, des efforts de restauration significatifs ont du être déployés pour faire revivre la profondeur et l’éclat du jeu de cette comète de l’espace musical.

    En 1955, dans la chapelle Jesus- Christus de Berlin, elle enregistre, avec au piano Jean Antonietti, la sonate pour violon et basse continue de Haendel ainsi que la sonate en si bémol majeur de Mozart. Des tempi rigoureux, dépourvus du maniérisme si fréquent à cette époque, font écho à la recherche des sonorités musicales les plus colorées. Ainsi, chaque phrase devient un monde riche par lui-même. Le 25 novembre 1961, elle est au Concertgebouw d’Amsterdam. Willem van Otterloo dirige le Radio Filharmonish Orkest. Johanna a souvent été éreintée pour l’interprétation de ce concerto qu’elle affectionnait particulièrement. Le présent document montre combien ces critiques étaient infondées. Elle fait preuve d’une capacité à rejeter tout faux semblant et à habiter une œuvre de l’intérieur, aussi intransigeante soit elle. Son jeu est limpide, en harmonie lumineuse avec un orchestre qu’à plusieurs moments elle sait entrainer vers des sommets musicaux. Émotion parfaite.

    On a souvent cru que Johanna n’osait pas aborder les œuvres des musiciens du XXème siècle. A contrario, elle montre ici avec quelle vivacité et quel sens du rythme elle rend hommage à Ravel dans une vision à la fois dynamique et intimiste de sa sonate pour violon, enregistrée en studio à Hilversum en janvier 1965, toujours en compagnie du pianiste Jean Antonietti.

    1965 marquera le début de son éclipse. Elle préférera quitter progressivement la scène, trouver refuge en Suisse où elle décédera, presque ignorée, en 1979, à l’âge de 55 ans. Extrême injustice. Le grand Glenn Gould voyait pourtant en elle, une artiste qui lui avait toujours semblé être la plus sous-estimée des grands violonistes de son époque. Une erreur aujourd’hui réparée.

    Record 1

  • Händel: Sonata for violin and basso continuo in F major, HMV 370*
  • Adagio
  • Allegro
  • Largo
  • Allegro
  • Mozart: Violin Sonata in B-flat major, KV 454*
  • Largo - Allegro
  • Andante
  • Allegretto

  • RECORD 2

  • Mozart: Violin Concerto, No. 3 in G major, K. 216**
  • Allegro
  • Adagio
  • Rondeau: Allegro
  • Ravel: Violin Sonata in G major, No. 2, M. 77***
  • Allegro
  • Blues
  • Perpetuum Mobile


    • Johanna Martzy, violin
    • Jean Antonietti, piano
    • Willem von Otterloo, conductor
    • Radio Filharmonisch Orkest

    *Enregistré à l'Eglise Jesus-Christus Kirche, Berlin, 14.XI.1955
    MONO ℗ 1955 RBB
    Jean Antonietti, piano

    **Enregistré au Concertgebouw, Amsterdam, 25.XI.1961
    MONO ℗ 1961 VARA
    Willem van Otterloo, conductor & the Radio Filharmonisch Orkest

    *** Enregistré au studio VARA, Hilversum, Netherland, 27.I.1965
    MONO ℗ 1965 VARA
    Jean Antonietti, piano

    Remasterisé par © 2023 THE LOST RECORDINGS à partir des bandes analogiques originales
    Gravure 33 tours sur laques: Kevin Gray
    Double album vinyle 180g
    Galvanisation: United-Kingdom
    1ère édition, numérotée à la main: 2000 copies
    Nouveau Tip-on gatefold imprimé en Italie
    Pressé par Marciac Workshop Pressings, France



    *Une carte de téléchargement de l'album en 16-bit est incluse avec le vinyle.